Fin 2007, "Spa Sans Frontières" restent plus que jamais d'actualité. Il s'agit de permettre aux familles ne possédant pas de salle de bain ou d'eau courante de pouvoir se laver dans des conditions d'hygiène correctes, faire leur lessive, avoir accès à des soins de base de type bobologie, obtenir de l'eau potable, acquérir des informations sur l'hygiène et bien sûr aller aux toilettes dignement.
On construirait un local de 10 mètres sur 10 à côté de l'école de Thiet (Sre Ambel). Ce genre d'édicule peut être aussi mis en place dans d'autres lieux du pays, Poipet par exemple.
Soutien à l'école primaire du village
Après la distribution de crayons et cahiers à l'école il nous est apparu important de nous investir au niveau de l'ensemble de la communauté. Elle est restreinte (une cinquantaine de familles seulement pour 130 écoliers), donc à notre échelle, et homogène socialement. En aidant ce village, on n'est certain de ne pas subventionner des foyers aisés qui n'en auraient pas besoin.
- Option Minimum : tenues pour les enfants, complément de salaire pour les instituteurs.
- Option Normal c'est création d'une classe maternelle au sein de l'école existante ainsi que soutien pour les élèves des classes primaires qui en ont besoin. On ajoute distribution de lait et fruits aux écoliers chaque jour.
- Option Plus c'est construction d'une salle de classe et d'un "local hygiène". Dans la salle classe on fera la classe maternelle et le soutien en primaire, cela permet de mettre en place le matériel indispensable. Le "local hygiène", c'est la salle de bain - lavoir - bobologie - eau potable mentionnée ci dessus.
Achat de mobylette pour les 30 familles du village qui n'en ont pas. Une mobylette, c'est une chance de plus pour les hommes d'obtenir du travail.
Construction d'un puits à Thiet si ce hameau n'est pas "avalé' par la Grande Compagnie qui investit la région.
Aide à l'agriculture locale : nous solliciterions un audit réalisé par une ONG reconnue dans ce domaine (le GRET par exemple). Achat de graine. Construction de puits et de système d'irrigation. Les deux récoltes de riz par an devraient être généralisées au Cambodge. De même que la culture maraîchère encouragée (poivre, durian et noix de cajou dans cette région).
Pour tout ceci nous vous demandons de venir acheter tous les merveilleux objets si soigneusement et judicieusement choisis sur les marchés d'Asie.
Pour passer au stade supérieur, nous aurons besoin des subventions venant des collectivités locales comme toutes les associations similaires à la nôtre.
Projets années 2001 - 2006
Offrir un endroit adapté aux familles qui couchent dans
la rue et où ils pourraient trouver douche, coin lessive,
toilettes & enfin ce qu'il faut pour les petits soins. Cette
action serait située à l'autre bout du royaume où
nous sommes aussi implantés, dans la ville de Poipet à
la frontière Thaïlandaise. Là, des milliers de
porte faix, mendiants, journaliers vendent leur force (parfois bien
faible, à 5 ans) car c'est le lieu de plus important d'import
export avec la Thaïlande. Ils vivent dans la rue et souffrent
de mille mots dus parfois simplement à l'absence d'hygiène.?
Petits internats dans des villes de moyenne importance comme Sre
Ambel, Poipet, Bantey Meanchey, etc. pour les enfants qui se trouvent
dans des endroits trop éloignés des écoles,
dont les parents n'ont pas les moyens (financiers ou psychologiques)
d'assurer la scolarité de leurs enfants et aussi pour les
enfants pauvres particulièrement brillants qui doivent continuer
leurs études dans les chefs lieux. Toutes mesures qui ont
aidé des milliers de jeunes Français au début
du siècle dernier.
Le SIDA de Khmers en Thailande. Ayant des relais en Thaïlande,
nous pouvons nous attaquer au problème des travailleurs migrants
qui contractent le VIH alors qu'ils travaillent en Thaïlande
et le transmettent à leur femme lorsqu'ils rentrent. Les
exemples, trop nombreux, tentent à prouver que cela devient
très banal. Il y a des programmes en Thaïlande qui mettent
les personnes infectées sous tri-thérapie mais il
faut faire le suivi sérieusement au Cambodge lorsque les
intéressés rentrent chez eux.
Notre action a commencé autour de familles mendiantes que
l'on a réinséré dans leurs villages avec succès.
Nous voudrions continuer. C'est assez difficile lorsqu'on ne connaît
pas les personnes avant de commencer le processus mais songer qu'un
enfant qui naît dans la rue a bien peu de chance de s'en sortir
dans la vie. On ne parle pas ici d'enfants des rues qui ont quitté
leurs familles mais bien de familles qui sont dans la rue.
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