2008 voit le développement économique du Cambodge enfin toucher Sre Ambel. La très grosse compagnie qui a annexé des milliers d'hectares a Sre Ambel crée une activité importante (plantation puis raffinerie de canne à sucre). La plupart de nos amis sont embauchés à un salaire décent pour la région ou bénéficient de l'embellie en ayant ouvert de petits commerce ou travaillant comme taxi... moto.
Tous les adultes ayant un emploi, nous n'avons plus besoin d'aider ces familles par une subvention mensuelle. Reth , Dok Mo et Khna nous ont demandé de leur offrir une moto (ce qui est fait grâce à vos donations), soit pour pouvoir se rendre à leur travail soit pour faire le taxi puis de cesser les versements mensuels. Ils sont maintenant autonomes et c'est une grande victoire, une vraie réussite voire un aboutissement pour nous. Les autres familles, celles qui possèdent des rizières, gèrent au mieux l'utilisation du motoculteur acheté il y a quelques années.
Ce qui arrive à Sre Ambel est presque général au Cambodge : les adultes sont au travail et la misère est en passe de disparaitre MAIS il n'y a toujours pas de vraie couverture sociale, ainsi les malades, les personnes âgées et les femmes seules avec enfants sont encore dans la détresse. Nous avons payé l'opération du goitre de la femme de Reth et subvenons aux dépenses de santé des uns et des autres (la femme de Dok Mo a eu un accident de moto, l'une des grands mères doit se faire faire un dentier, etc.).
Nous n'oublions pas la Mammy sourde de Battambang à qui nous offrons toujours du riz en votre nom .
Mae Afrik est l'une de ces mères seules avec des enfants . Elle a procédé à un regroupement familial puisque outre Makara qui a quitté Poipet pour la rejoindre, elle a retrouvé son autre fille (jeune adulte, mariée et récente maman ) qui est sa voisine maintenant. Nous continuons de lui verser une subvention mensuelle.
Rath et Rhy ont aussi quitté Poipet pour se rapprocher. Rhy est retourné à Sre Ambel auprès de sa maman et a trouvé un bon job dans la grande compagnie mentionnée plus haut. Cela nous flatte de penser que c'est grâce aux études que nous lui avons offert que son salaire est supérieur à celui des autres. Rath exerce ses talents de coiffeuse à Phnom Penh , elle continue les cours d'anglais grâce à vos donations.
Cette amélioration de la situation des familles nous a permis de nous rapprocher toujours davantage de l'école du hameau et, ainsi, de faire bénéficier un nombre encore plus important d'enfants de notre aide (plus de 200 ). Nous continuons les distributions de matériel scolaire et, c'est nouveau, nous octroyons un supplément de salaire aux instituteurs car ils en ont bien besoin (suivant les fluctuations de la valeur de l'Euro, leur salaire tourne autour de 30 ou 40 Euros, pas assez pour faire vivre une famille, avoir l'esprit suffisamment libre et enseigner en pleine possession de ses moyens). En échange de cette aide, les instituteurs enseignent 1 heure de plus chaque jour et une demi journée supplémentaire le jeudi matin.
Nous voudrions aussi offrir un uniforme scolaire à chaque enfant car cet achat s'avère parfois trop lourd pour les familles en ces temps d'inflation galopante (voir ci-dessous).
Nous avons aussi le projet d'ouvrir des cours d'anglais au sein de cette école. Actuellement les élèves qui veulent apprendre la langue de Shakespeare qui aussi la langue de travail de l'ASEAN (l'équivalent en Asie du Sud Est de notre Union Européenne) doivent marcher plus d'une heure en pleine chaleur à l'aller et au retour pour se rendre au chef lieu. Il faut être très motivé pour endurer cela.
Enfin, les professeurs nous ont aussi demandé de construire un porche et une salle supplémentaire pour leur école. Cette salle pourra être utilisée soit comme salle de classe (actuellement, l'école étant trop petite, une classe s'est installée dans un bâtiment en bois tout à fait inadapté ), soit comme bureau / salle des profs / rangement du matériel pédagogique.
Par ailleurs, nous n'avons toujours pas perdu espoir de pouvoir construire un petit espace hygiène qui servirait de toilettes vraiment utilisables pour l'école mais aussi de douche, lavoir ; un endroit dont la fréquentation serait l'occasion de s'initier un peu plus aux règles de l'hygiène élémentaire et, partant, éviter certaines maladies.
Map, notre étudiant - collaborateur de Phnom Penh va terminer sa quatrième et dernière année à l'université (frais d'inscriptions que nous prenons en charge). Comme on le sait, seuls 10% des diplômés trouvent un travail... Lisez le blog dans quelques mois pour en savoir plus.
2008, c'est aussi l'année du "tsunami silencieux" comme l'a appelé le Plan Alimentaire Mondiale des Nations Unies. Le prix des matières premières agricoles s'envolent dans de nombreux pays poussant des millions de personnes à un début de famine. Le Cambodge est exportateur de riz, cela n'a pas empêché les prix des denrées alimentaires de base de doubler en un "rien de temps". La situation est donc grave et nous la suivons de près. Il n'est pas exclu que nous soyons obligés de faire des distributions de riz aux élèves de l'école.
2007aura éré marquée par la visite au Cambodge de Chantal Osorio, la présidente de notre Association, Pourquoi, alors que les patrons des autres ONG sont toujours en vadrouille, Chantal n'était elle jamais venue? Par respect pour les donateurs, elle refuse que les frais de son voyage soient pris sur les fonds de l'Association, ainsi, devant payer elle même son voyage, son hébergement, sa nourriture, elle a du attendre que ses économies personnelles le permettent. Au passage, Pierre, le mari de Chantal, a réalisé, toujours bénévolement un film disponible en DVD qui mérite d'être regardé.
Cette visite fut l'occasion d'une distribution de cahiers et crayons à l'école du hameau de Sre Ambel où nous soutenons des familles. Chantal en a aussi profité pour offrir une petite somme aux instituteurs afin de les motiver davantage.
A Poipet, des inondations nous ont obligées à installer nos quatre amis dans un appartement voisin mieux situé . Quatre au lieu de cinq car l'une des jeunes filles dont nous nous occupions s'est mariée. Rath et Ry continuent leurs études (anglais, thaï, informatique). Afrik et Makara aussi. Leur mère vient régulièrement leur rendre visite . Ry utilise parfois ses compétences de couturières acquises il y a 2 ans .
Le jeune homme qui souffrait du coeur il y a 3 ans s'est fait ordonner bonze. Nous contribuons à sa formation en informatique.
La vieille dame sourde de Battambang est toujours note mascotte et nous procurons 100 kg de riz de temps en temps .
A Phnom Penh, Dina la jeune fille avec un bras en moins qui suit des études d'anglais que nous payons a trouvé un travail dans un ONG qui accueille et fait travailler des handicapés. C'est un très grand succès et c'est GRÂCE À VOUS. Etre employé par une ONG, c'est ce qui peut arriver de mieux à une jeune Cambodgien. Map et Polo continue leurs études qui à l'université qui en CE1.
A Sre Ambel, nous soutenons toujours les familles... sauf une, en effet Don , sa femme et ses deux enfants ont du s'installer dans le village de la famille de la femme de Don pour des raisons personnelles. Nous leur souhaitons bonne chance. Ses voisins ont repris la culture des vergers de Don . Il y a une menace sur ces terres au centre d'un imbroglio au sujet de leur propriété. La compagnie d'un homme très puissant du pays a des vues sur ces terrains, il a déjà annexé des milliers d'hectares et pourrait ne pas s'arrêter en si bon chemin.
Du côté de la santé :
Sok, la jeune veuve séro positive est en pleine forme et est même devenue une militante bénévole dans l'ONG de prévention du SIDA qui la suit. Nous lui avons offert un téléphone pour faciliter son travail.
Nous payons le traitement du goitre de la femme de Reth ainsi que ceux des personnes âgées .
Deux des familles que nous aidons ont ouvert des micro commerces de proximité. Bravo à l'initiative individuelle.
Le motoculteur à tout faire que nous avons acheté il y a quelques années est maintenant entreposé chez Reth. Nous assurons son entretien.
En septembre 2006, nous avons loué un petit appartement dans la ville de Poipet pour les trois jeunes filles de Sre Ambel que nous hébergions dans la province de Battambang. Toutes les trois prennent des cours de Thai car la ville se situe à la frontière et l'avenir de centaines de milliers de Cambodgiens est, non pas forcément dans une expatriation, mais au moins dans une relation de travail avec le riche voisin Thaïlandais. La plus jeune suis assidûment une formation de coiffeuse esthéticienne. Les deux plus grandes sont en passe d'entrer dans la vie active et adulte. Elles s'occupent aussi des plus jeunes recrues qui habitent maintenant avec elles. Il s'agit des deux enfants de Chnien (appelée aussi Mae Afrik), la mère seule que nous aidons depuis 5 ans. En effet, cette dernière, après tant d'épreuves dans la vie fatigue et n'a plus assez d'énergie pour s'occuper de ces deux enfants-là. Nous les scolarisons à la rentré d'octobre . Chnien n'est pas seule car elle a retrouvé sa plus grande fille âgée d'une vingtaine d'années, qui a passé son enfance et son adolescence dans une autre ONG.
A Sre Ambel, nous avons octroyé un micro crédit à Don pour monter un service de sonorisation pour fêtes et banquets. Il nous rembourse régulièrement.
Nous suivons toujours les 10 familles que nous aidons (8 avec des enfants scolarisés et 2 avec des personnes du troisième âge ).
Map, notre étudiant mais aussi notre employé puisqu'il assume de nombreuses tâches au sein de notre association, a besoin d'une mobylette car son université déménage. Il l'avait choisie, outre pour ses qualités, pour le fait qu'elle était située à deux pas de chez lui.
En février 2006, en plus des 80 personnes que nous suivons et aidons assidûment, nous avons décidé d'aider deux ONG locales qui nous ont sollcités.
L'une est située dans la ville de Kompong Chhnang . Elle possède de somptueux locaux : des salles de classe , des dortoirs et une clinique. Malheureusement, elle a perdu ses sponsors et n'a donc plus d'argent pour faire fonctionner les projets. La clinique qui héberge encore tout le matériel est fermée en attendant des jours meilleurs. L'internat a pour but d'accueillir des enfants dont les familles sont trop éloignées des écoles ou bien pas en mesure d'assurer une scolarité correcte à leurs enfants et de fournir un soutien scolaire. Au vu de nos moyens limités, notre aide se limite à fournir du riz à la vingtaine d'enfants hébergés actuellement (capacité maximum 150).
L'autre ONG est située à la frontière Thaïlandaise. Une des ses tâches est d'accueillir des jeunes filles qui ne peuvent plus rester dans leur famille et de leur fournir un travail dans l'atelier de la dite ONG . Un peu ce que nous faisons avec les trois adolescentes de Sre Ambel que nous avons fait déménager dans la province de Battambang. L'autre tâche de cette ONG est de s'occuper (par exemple, en les réinsérant dans leur village d'origine) de certains des enfants, immigrés clandestins en Thaïlande, que les autorités du royaume voisin rapatrient régulièrement. C'est une structure qui a pignon sur rue et qui ne manque pas de fonds, subventionnée qu'elle est par de prestigieux donateurs (ambassades, Office International des Migrations, grosses ONG de Phnom Penh) . Là où nous pouvons donner un coup de main, c'est à en Thailande même où nous avons une équipe de Cambodgiens qui peut travailler avec les autorités Thaïlandaises et OMI AVANT le rapatriement forcé.
Nous souhaitons acheter quelques rizières pour les familles sans terre de Sre Ambel. 
Nous vérifions toujours que les enfants que nous sponsorisons travaillent sérieusement à l'école.
Nous allons offrir une moto à la famille monoparentale que nous aidons dans la province de Takéo.
Résumé des actions réalisées
en 2005
En janvier 2005,
nous avons décidé d'aider trois nouvelles familles
du hameau de Thiet à Sre Ambel. L'une de ces deux familles est bien implantée dans le village mais
il y a 8 enfants et la sécheresse actuelle lui a fait perdre tout moyen de
subsistance. Les autres familles viennent d'une province éloignée et
n'ont pas de terre, On peut s'attendre à être beaucoup
sollicités cette année car la saison sèche a été bien plus sévère
que d'habitude.
Nous continuons à palier tous les petits frais (petits pour
nous mais déjà trop gros pour les Cambodgiens de la
campagne) comme un dentier pour la grand mère afin qu'elle
puisse s'alimenter normalement
,
des lunettes de lecture pour les plus âgés, des médicaments
pour les petits bobos, des planches pour réparer les maisons
qui s'abîment ,
du débroussaillage pour ceux qui veulent agrandir leur terre
arable ,
etc.
En juillet 2005,
nous avons acheté un motoculteur
aux habitants de ces hameaux .
Cet appareil multifonction peut servir à transporter
les personnes ,
produit de l'électricité lorsqu'on y joint une dynamo et
est aussi une pompe afin d'aider à l'irrigation (priorité
nationale si l'on en croit le Premier Ministre) .
Deux autres familles du
même hameau vont bénéficier de notre aide afin
que les enfants puissent aller à l'école ce qui portera à une soixantaine de personnes -dont plus
de la moitié d'enfants scolarisés- le nombre de ceux
que nous parrainons. Il est bon de rappeler que ce que nous donnons
n'est pas du luxe. Malgré nos subsides, toutes ces familles
vivent encore au dessous du seuil de pauvreté qui est de
1 dollar par jour et par personne et logent dans des habitations
qu'il est plus honnête de qualifier de masure ou de cabane que
de maison.
Une petite nouvelle, pas très importante mais significative.
Notre action avait commencé lorsque nous avions sorti Don
et sa famille de la rue où ils mendiaient à Phnom
Penh, émus que nous avions été du fait qu'ils
aient dû abandonner leur bébé nouveau-né
à l'adoption internationale. Eh bien, Don et sa femme
viennent d'avoir un autre bébé. ET ILS LE GARDENT!
Tous les amis que
nous aidons depuis les années précédentes vont
bien. Nous avons acheté deux machines à
coudre pour les jeunes filles de Sre Ambel que nous hébergeons
et soutenons à Battambang. La jeune veuve séropositive
que nous suivons est en pleine santé .
Depuis novembre 2005, nous prenons en charge encore d'autres familles. En priorité celles qui n'ont pas de terre. 
Nous avons acheté une bicyclette à l'une des jeunes filles que nous hébergeons à Battambang pour lui permettre d'aller à l'école éloignée.
Quelques jolies photos du repiquage du riz en juillet.
 Moisson
à la fin de l'année.
Résumé des actions réalisées
en 2004
En février 2004, grâce
à vos dons, nous avons offert une moto
à la communauté du hameau dépendant de Sre Ambel où
habite Don ce qui leur évite de dépenser un €
aller et un autre € au retour lorsqu 'ils veulent se rendre
au village de Sre Ambel.
Ils se déplaçaient auparavant en moto taxi. Grâce
à cette moto, non seulement ils sont autonomes
mais il peuvent rentabiliser l' investissement en travaillant à
leur tour comme moto taxi .
En avril 2004, Don a
pris l' initiative de faire creuser un bassin,
une sorte d'étang qui sert de réserve d'eau pour la saison sèche
ainsi que pour faire de la pisciculture.
Dans
le cas qui nous intéresse, ce trou sera utilisé par 5 familles.
Pendant les vacances scolaires de l'été
2004, nous payons des cours d'anglais
à 3 adolescentes particulièrement
motivées. Pour ce faire, nous les avons installées
dans une bourgade de la province de Battambang. En effet, autant
Sre Ambel est favorable à l'agriculture, autant il est difficile
d'y étudier à partir d'un certain niveau.
En août 2004,
Map a obtenu son BAC avec mention. Les universités toutes
payantes, même les publiques, offrent des réduction
importantes sur les frais d'inscription aux meilleurs bacheliers
afin d'assurer un bon niveau dans leurs classes. Ainsi on a octroyé
50% de discount à Map. Il a choisi les sciences de l'information
à l'Univertisté Norton. L'important est qu'il puisse
continuer à l'étranger (Thaïlande par exemple)
car l'immense majorité des diplômés Cambodgiens
ne trouvent pas d'emploi.
Sur cette photo, on voit Map à Sre Mable où il nous
a aidé à distribuer du riz.
A la rentrée scolaire 2004,
ce sont 11 enfants dont nous sponsoriseront les études :
les 3 adolescentes mentionnées plus haut, 4 petits à
Sre Ambel, un
collégienà Sre Ambel, 2 enfants à Takeo
et un à Phnom Penh.
Résumé des actions réalisées
entre 2001 et 2003
Implantation de Don, sa femme Maeathol et leurs
deux garçons, Thol et Toyt, (tous 4 mendiants, il y a encore
2 ans )
dans le village de Sre Ambel ; construction de
leur cabane
; achat de deux buffles
pour permettre à Don de labourer les terres. Achat de quelques
cochonnets et graines de légumes pour aider à la subsistance
de la famille. Achat des graines de riz et d'une houe. Achat
d'une rizière supplémentaire pour arriver
à une surface décente et viabilisation de celle-ci.
Après une première récolte de riz un peu juste
en 2002, celle de 2003 est excellente.
Elle
va permettre de diminuer la pension que nous leur versons, mais
il est nécessaire de les aider encore, ne serait-ce que pour
aider à la scolarité de Thol.
Un vélo
pour
permettre à Thol (8 ans) d'aller à l'école
du village voisin.
Avec l'apport de la vente de décembre 2002 à "
Notre Dame de la Providence " (à Vincennes), achat
d'un groupe électrogène
pour
l'ensemble de la petite communauté de 5 familles vivant dans
le hameau.
Achat d'un téléviseur et d'un lecteur
de VCD
d'occasion pour le hameau (les chaînes de télévision
ne peuvent émettre dans ce coin).
Retour dans son village natal de la belle-sur
veuve de Don (qui vivait de mendicité et couchait dans un
endroit innommable) :
Chnien,
et ses deux enfants Dune, son fils, et Makara, sa fille.
. Les enfants vont déjà à l'école.
Un autre vélo
pour permettre aux enfants de Chnien d'aller à l'école.
Pour Chnien et ses enfants, achat d'une terre et d'une cabane.
Nous lui avons acheté un stock
et installé un appentis devant sa cabanne
qui
lui permettent d'ouvrir une minulscule boutique de proximité dans
son hameau.
Soutien financier pour aider Map
dans ses études. Map est en terminale maintenant.
Tout au long de ces deux dernières années, il s'est
hissé de la 4ème place à la 1ère dans
sa classe. Si tout se passe bien, il devrait obtenir son bac en
juillet.
Mensualités distribuées à 8 enfants
pour leur permettre d'aller à l'école
dans le village de Sre Ambel.
Le 1er décembre 2003, distribution de cahiers et stylos à
plusieurs centaines d'enfants du village de Sre Ambel. Tout simplement
car ils en ont besoin.
A partir de décembre 2003, soutien financier à
l'un des instituteurs
qui officie actuellement seul dans une annexe de l'école
située à 5 km. Sa salle de classe
est sous le plancher d'une maison. Sans soutien
financier, les enseignants sont obligés de s'absenter souvent
pour cultiver leur propre rizière ou trouver un moyen de
nourrir leur famille. Après une récente augmentation
de 100%,
leur salaire se monte maintenant à 21 € par mois. Dans
les régions riches ou pour le moins pas trop pauvres, les
enseignants sont obligés de racketter leurs élèves
(cours du soir obligatoire, garage à vélo payant,
vente obligatoire de friandises, etc.). Toutes choses impossibles
pour l'enseignant en question.
Ponctuellement, distribution de cahiers et stylos
aux élèves et soutien aux instituteurs
des
écoles que nous "suivons", Celle "sous le plancher"
mentionnée ci dessus
et
celle de 4 classes du hameau voisin .
Distribution effectuée le 5 décembre 2003.
Nous avons donné aussi un tableau.
Don d'une bicyclette d'occasion au diacre Bouddhiste
du village qui exerce son ministère gratuitement sans bénéficier,
comme les bonzes, des offrandes des villageois.
Médicaments pour des personnes âgées
atteints de tuberculose ou hémorroïdes (pas de retraite
ni de couverture sociale au Cambodge).
Chirurgie plastique pour une jeune fille de 23 ans à
qui il manque un il depuis des années. Yon
a toujours été considérée en marge à
cause de ce petit handicap. Pourtant jolie, les garçons se
détournent d'elles. Un peu comme pour Don et Chnien, notre
aide est surtout un moyen de la réinsérer dans le
tissu social local. En Asie, comme ailleurs, faire partie du groupe
est primordial, surtout dans de petites communautés villageoises.
Avant, ,
après ,
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